Dimitri xxxxxx, comportementaliste, vient d'intégrer, avec sa jument Qanaelle, le centre équestre Cap cheval où il donnera prochainement des cours d'équitation éthologique.

  Une sorte de Robert Redford local. Ils sont à peine cinq en Midi-Pyrénées à pratiquer l'éthologie, et ce trentenaire affiche déjà un palmarès très éloquent : 100% de réussite sur la rééducation d'une quarantaine de chevaux.

  Rencontre avec le chuchoteur de Bouloc. Après l'entretien Quelques sifflements, des gestes calculés, un petit câlin, Dimitri xxxxx et sa jument sont touchants de complicité. Le jeune homme repart comme il est arrivé, sur le dos de sa belle, sans selle ni rênes, en lui murmurant quelque chose à l'oreille.

  Quand fait-on appel à un «chuchoteur» ?

  Pour tout ce qui touche au comportement du cheval. Quand il n'accepte pas, ou mal, son cavalier, quand il ne veut pas sauter les obstacles, quand il est stressé, qu'il refuse de se faire ferrer… On parle aussi de rééducation mentale. Ce sont des bêtes de plus de 500 kilos qui ont chacune leurs particularités. Il faut les écouter, chercher à les comprendre, pour que la complicité avec l'humain puisse s'installer.

  Vous parlez donc avec les chevaux ?

  Oui, bien sûr (rires). La méthode du chuchoteur est davantage basée sur le langage corporel et l'expression faciale. Pour rééduquer un cheval, il faut d'abord l'observer, voir comment il bouge, ce qu'il veut bien faire, là où il bloque. En une heure environ, j'arrive à l'évaluer, à me prononcer sur une crainte auditive, visuelle, sensorielle… La première cause des troubles chez un cheval est souvent le manque de confiance en l'humain.

  Qu'est ce qui vous a décidé à devenir «chuchoteur» ?

  Depuis tout petit, je suis passionné par le cheval, l'animal. Je monte depuis que j'ai 9 ans. Quand j'ai passé mon monitorat, il y a sept ans, un des professeurs a violemment fouetté la jument que je montais parce qu'elle n'avait pas fait ce qui était demandé. Elle s'est emballée et m'a emmené dans les bois, au galop. Elle était contractée et nerveuse, j'ai eu peur. J'ai réussi à la calmer et nous sommes rentrés. J'ai su que je ne travaillerai pas de cette manière avec les chevaux. J'ai lu beaucoup d'ouvrages sur la question, puis, les chevaux m'ont appris le reste. Il suffit de vouloir les comprendre.

  C'est mon neveu et j'admire ce qu'il  fait avec les chevaux . C'est impressionnant ,et rassurant de voir qu'on peut être autre chose que violent avec les animaux !

L'homme , le meilleur ami du cheval , ça reste à démontrer quelquefois !

J'ai remplacé son nom par des XXX pour ne pas le gêner quoique l'article dans le journal ...

Je vous mettrai quelques photos de Dimitri au travail .