• A méditer avant de voter en mai :
    > >
    En 2012, y'en a qui disent qu'il ne faut pas que Sarkommence,
    > > Mais il ne faut pas croire non plus
    > > Hollandemains qui chantent.
    > > Pas Lepen de se faire mal
    , mais surtout
    > > Ne Mélanchons pas tout
    > > Sinon c'est la Bayroute annoncée !
    > > Eva être Joly l'année 2012...


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  • Deux petites cartes faites maison .

    Orange, marron ,écrue pour ma soeur.

    Deux petites cartes faites maison .

    Mauve, et verte pour ma maman.


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    Je vous assure que vous vous rappellerez du Bol de bois demain, dans une semaine, un mois , une année…
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    Un vieil homme tout frêle va vivre avec son fils, sa bru et son petit-fils de quatre ans.
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    La main du vieil homme tremblait, sa vue était embrouillée et sa démarche vacillante.
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    La famille mangeait ensemble à la table. Mais, le vieux grand-papa éprouvait de la difficulté à manger. Les petits pois glissaient de sa cuiller et tombaient sur le plancher.
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    Quand il prenait son verre de lait, il le renversait sur la nappe.
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    Le fils et son épouse étaient irrités par le gâchis.
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    Le fils affirmait « On devrait faire quelque chose à propos de papa »
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    « J’en ai marre du lait renversé, du bruit qu’il fait en mangeant et de la nourriture sur le plancher. »
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    Alors, avec son épouse, il installait une table dans un coin de la cuisine.
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    Là, le grand-père mangeait seul pendant que la famille prenait le repas.
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    Étant donné que le vieil homme avait brisé de la vaisselle, sa nourriture était servie dans un bol de bois.
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    Quand la famille jetait un coup d’œil en direction de grand-papa, il leur arrivait de voir une larme glisser sur la joue du vieil homme pendant qu’il était assis tout seul.
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    Malgré tout, ils continuaient à maugréer contre lui lorsqu’il échappait sa fourchette ou sa nourriture.
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    Le petit-fils observait tout en silence.
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    Un soir, avant le souper, le papa remarquait son fils qui jouait avec des morceaux de bois qui jonchaient le plancher.
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    Il lui demanda gentiment, « que fabriques-tu? » Tout aussi gentiment le petit garçon répondit,
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    « Oh! Je fais un petit bol pour toi et maman pour que vous mangiez votre nourriture lorsque je serai plus grand. »
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    Le petit garçon sourit et continuait son travail.
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    Ces mots ont eu l’effet d’une bombe sur les parents qui devinrent silencieux. Des larmes commençaient à ruisseler le long de leurs joues… Sans dire un mot, ils savaient ce qu’ils devaient faire.
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    Ce soir-là, le fils prit la main de son père pour le ramener gentiment à la table familiale.
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    Pour le reste de ses jours il mangea tous ses repas avec la famille. Et pour quelque raison, ni le fils ou son épouse ne firent de cas quand il échappait sa fourchette, renversait du lait ou salissait la nappe.
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    Sur une note positive, j’ai appris que, peu importe quoiqu’il arrive, aussi mauvais que cela semble aujourd’hui, la vie continue, et elle sera meilleure demain.
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    J’ai appris que nous pouvons en dire beaucoup au sujet d’une personne de la façon qu’elle se comporte devant quatre choses :
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    Une journée de pluie, les personnes âgées, des bagages égarés et des lumières d’arbre de Noël emmêlées.
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    J’ai appris que gagner sa vie n’est pas la même chose que de « vivre sa vie. »
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    J’ai appris que la vie nous donne quelquefois une deuxième chance.
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    J’ai appris que l’on ne doit pas poursuivre sa vie avec une mitaine de receveur dans chaque main. Nous avons besoin de remettre quelque chose aux autres quelquefois. J’ai appris que si on poursuit le bonheur, il va nous échapper.
    > >
    Mais, si vous vous concentrez sur votre famille, vos amis, les besoins d’autrui, votre travail et l’accomplissement des choses au meilleur de vos capacités, le bonheur vous trouvera bien.
    > >
    J’ai appris que lorsque je prends une décision avec mon cœur, je prends normalement la bonne décision.
    > >
    J’ai appris que même si je ressens de la douleur, je n’ai pas besoin de devenir un casse-pieds pour les autres.
    > >
    J’ai appris que chaque jour, nous devrions étendre le bras et toucher quelqu’un d’autre.
    > >
    Le monde aime cette touche humaine… se tenir par la main, une accolade chaleureuse ou simplement une tape dans le dos….
    > >
    J’ai appris que j’en ai encore beaucoup à apprendre.
    > >
    J’ai appris que vous devriez faire suivre ceci à tous ceux et celles que vous aimez.


    hebergeur d'image

    Voyez par vous même ...

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  • Voila à quoi j'occupe mes journées ( en partie ) en ce moment . Donner à manger aux oiseaux du ciel .Ils sont nombreux - merle , tourterelles, mésanges bleues et charbonnières, moineaux ... leur faire des ramequins de graisse avec des graines, donner des coupelles de graines , et des boules dans les arbres , leur donner de l'eau et surveiller qu'elle ne gèle  pas - sinon, on change - un travail à plein temps , ou presque , mais sans patron .. Les petites mésanges bleues aiment bien mes ramequins et en plus ,elles font le  ménage quand elles font tomber . vous en connaissez beaucoup des femmes de ménage qui ne se font pas prier , ni payer ?? Ah , j'oubliais , chasser les chats...


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  • La légende de Vairé

     

     

    par

     

     

    René BAZIN

     

     

     

     

    Il y a des légendes mortes, qu’aucune lèvre humaine ne raconte, et qu’on ne trouve plus que dans les livres. Mais d’autres sont vivantes. Telle est la légende des deux pèlerins, que tout le monde connaît en Vendée, et qui met encore, chaque année, les habitants en fête.

    Comment ne pas la connaître ? Le bourg de Vairé n’a de renom que par elle. Des maisons blanches qui sont les jeunes, des maisons grises qui sont les vieilles, un clocher fin, une vue très large : c’est tout Vairé. Beaucoup de villages en ont autant. Mais Vairé possède sur son territoire deux croix de pierre, à peu de distance l’une de l’autre, le long de la route de la Mothe-Achard. La plus éloignée s’appelle la Croix de l’Âne, la plus proche la Croix des Pèlerins, et, au pied de celle-ci, deux pierres tombales brisées affleurent le gazon. C’est là que s’acheva l’histoire.

    Elle commença vers la fin du XIIIe siècle, en cet âge où les hommes bâtissaient tant pour Dieu. Dix-sept cents églises, assure-t-on, s’élevaient alors sur le territoire qui se nomme aujourd’hui la Vendée. Les gens de Vairé en avaient-ils une trop vieille et qui menaçait ruine ? N’en avaient-ils pas du tout ? Ce qui est certain, c’est qu’ils voulurent avoir leur église neuve. Ils la bâtirent avec amour, ils la firent aussi belle que le permettait leur condition de laboureurs, ouvriers, ménagères, fileuses de laine. La grande nef terminée, on mit dessus un clocher, et sur le fin bout du clocher, un couvreur qui n’avait pas peur alla sceller la croix. Mais, pour que l’église fût consacrée, il fallait qu’elle eût les reliques d’un saint. Où les trouver ? Rome était pleine de reliques assurément. Si le Pape connaissait la détresse de Vairé, il ne refuserait pas de donner quelque reste précieux des martyrs. Mais Rome était si loin ! Quel audacieux risquerait le voyage ? Les laboureurs et les artisans se le demandaient les uns aux autres, et ils secouaient la tête, et ils s’en allaient chacun chez soi. L’un disait : je suis trop vieux. L’autre disait : je suis trop jeune. Ceux qui n’étaient ni jeunes ni vieux disaient : je suis trop pauvre.

    Car, en ce temps-là, les chemins n’étaient pas sûrs. Des bandes pillardes tenaient la campagne. On avait chance d’en rencontrer quelqu’une, en traversant toute la France et la moitié de l’Italie. Et même si on leur échappait, si on se tirait sain et sauf du voyage, sans aventure de grande route, il y avait les hôteliers, gens redoutables d’une autre manière. Ils étaient nombreux, de Vairé jusqu’à Rome. Ils prenaient cher. Qui pourrait supporter tant de frais ? La bourse d’un seigneur aurait à peine suffi.

    Voilà ce qu’on pensait à Vairé. Un jour pourtant, deux jeunes hommes se mirent à parler comme personne avant eux n’avait fait. Ils parurent sur la place, un dimanche, se donnant la main, et ils dirent :

    – Nous irons !

    On ne voulut pas les croire d’abord.

    C’étaient deux hommes quelconques, deux simples que rien jusque-là n’avait distingués de la foule, ni leur mine, ni leur courage. Les voisins dirent :

    – Vous êtes fous !

    Ils répliquèrent :

    – Nous verrons le Pape, et nous lui demanderons les reliques pour notre église de Vairé.

    Quand on les vit si décidés, on fit dire une messe des morts, en prévision du triste sort qui, sûrement, serait bientôt le leur. Et ils partirent, n’ayant de ressource que leur grande foi, leur grande jeunesse et leur bâton.

    Adieu Vairé ! Les voilà loin. Ce que fut le voyage, personne n’a pu le dire. On ne peut que le deviner. Ils voyageaient à petites journées, quêtant leur pain, couchant dehors, ne faisant de détours que pour chercher les ponts. D’autres auraient en chemin oublié le but du pèlerinage ; ils se seraient laissé prendre à la douceur d’un pays neuf, aux récits des marchands qui conseillent de bien vivre et de s’arrêter parfois dans une auberge renommée ; ils se seraient mariés peut-être en pays d’Arles ou d’Avignon, sans plus songer à l’église blanche.

    Eux, ils allaient tout droit, jamais las, dans la poussière ou dans la boue, ayant dans l’âme un seul souci, qui n’avait pas changé. Et ils arrivèrent à Rome, à la veille du grand jubilé de l’an 1300, et ils furent reçus par le Pape, alors Boniface VIII, qui leur donna beaucoup de reliques, et même un petit âne pour les porter.

    Ils repartirent, le coeur content, mais bien moins jeunes qu’ils n’étaient venus. Qu’était-il arrivé ? Avaient-ils voulu pèleriner dans toutes les églises de la Ville Éternelle ? Se trompèrent- ils de route ? Furent-ils arrêtés par les voleurs, par la maladie, par la douceur du soleil et des pays d’olives ? Avaient-ils une bonne raison d’être en retard, n’en avaient-ils qu’une demie ? Je l’ignore. On ne doit pas les accuser. Ce qui est sûr, c’est que beaucoup d’années se passèrent avant qu’ils fussent de retour.

    À Vairé, on les croyait morts. Les compagnons de leur jeunesse avaient disparu, ou bien ils étaient devenus grands-pères. Ceux qui avaient assisté, petits enfants, sur le bras de leur mère, au départ des pèlerins, commençaient à compter parmi les anciens du bourg. Ils citaient eux-mêmes l’imprudence fatale de ces jeunes gens, pour modérer l’élan de la jeunesse nouvelle.

    Cependant les pèlerins inconnus, étape par étape, approchaient de la Vendée. Ils saluaient déjà dans leur coeur l’église qui n’avait pas été consacrée, faute de reliques. Et les matins se succédaient, et les soirs, et les matins encore.

    Personne ne se doutait qu’une joie fût si proche. Les cloches seules dans le clocher, les cloches qui voient par-dessus les arbres, la voyaient venir. Un jour d’avril, tout à coup, elles se mirent en branle, sans que personne tirât la corde. Elles chantaient à toute volée. Elles disaient : " Arrivez tous ! Laissez là vos guérets fumants, laissez vos boeufs et vos étables, et courez tous ! Car ils reviennent, les deux bons pèlerins de Vairé, ils reviennent avec les reliques. Ils sont déjà près du Pont-des-Rivières ! "

    Tout le monde comprit. En un moment, le souvenir des pèlerins rassembla les laboureurs, les ouvriers, les ménagères, les fileuses de laine, qui s’empressèrent vers le Pont-des-Rivières. Les cloches sonnaient toujours. Ils trouvèrent, au bas de la côte, deux vieillards agenouillés auprès d’un âne mort de fatigue.

    Avec de grands honneurs et de grands soins, on prit la châsse, on soutint les pèlerins de Rome, qui ne pouvaient plus parler, épuisés par la marche et par la joie du retour. On se mit en route vers l’église, et devant le maître-autel, quand les reliques eurent été apportées, les deux pèlerins tombèrent morts.

    Ils étaient morts, mais ils avaient rempli leur mission.

     

     

    René BAZIN, La Douce France.

    Je vous joins quelques photos , prises au coin de ma rue . Si vous avez eu le courage de lire tout  le texte de René bazin ( pris sur le net ) , la légende y est racontée telle qu'elle est connue .

     

     

    P1030670.jpg
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    P1030673.jpg

    Et la photo d'un tableau de la scène où les pélerins arrivent , peinture d'un célèbre peintre vendéen Nauleau, prise sur le net ( je ne sais pas si j'ai le droit.. ).

    la-legende-de-vaire-peintre-vendeen-celebre-nauleau.jpg

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